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Dette publique : priorité à la transparence

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C’est ce qui ressort d’une réunion nationale de plaidoyer ce 6 mai 2024, visant à formuler des propositions pour une meilleure gestion de la dette dans les pays africains.

Les travaux étaient organisés par le forum “African Forum and Network on Debt and Development (AFRODAD)” en collaboration avec son partenaire “Africa Development Interchange Network (ADIN)”. Il s’agissait d’un dialogue qui a connu la participation de divers acteurs de la vie économique du Cameroun et d’ailleurs, à l’instar des parlementaires, les représentants du gouvernement, la société civile, les maires, ou encore les chefs traditionnels.

Importance des assises

Selon Martin Tsounkeu, représentant général de “Africa Development Interchange Network (ADIN)”, ces assises sont d’une importance capitale car il s’agit de la dette en Afrique. Il était donc question de trouver des solutions à adopter afin de lever le “fardeau” de la dette publique sur les pays africains. « Vous convenez avec moi que le service de la dette plombe nos économies parce que les ressources qui sont utilisées pour le service de la dette auraient pu financer les services sociaux », a-t-il soutenu.

Le représentant général de “Africa Development Interchange Network (ADIN) a ensuite ajouté que la situation est telle que beaucoup de pays africains sont en situation de surendettement. « D’autres sont sous le risque de tomber dans la même situation. Le Cameroun n’y est pas encore, mais il va vers cette situation là ». D’où selon lui, la nécessité de cette réflexion qui aura permis aux différents participants, d’examiner ensemble, quelques pistes de plaidoyer à emprunter pour appuyer les gouvernements dans la recherche de solutions au problème de la dette.

Quelques propositions

Des échanges, plusieurs propositions en lien avec la transparence et la responsabilité dans l’emprunt et la gestion de la dette publique ont été formulées. Ceci, dans le but de permettre aux pays africains de mieux gérer le problème de la dette. Parmi lesquelles:

-La maturation des projets;

-La mise sur pied des instruments d’endettement (instruments de marché, instruments structurels);

-La mise sur pied des fonds d’investissement spécifiques;

-La mise sur pied d’un fonds d’investissement sur le plan agricole;

-La mise sur pied d’un fonds vert pour mobiliser les ressources climatiques;

-Le changement de paradigme en ce qui concerne la gestion budgétaire afin de  dégager des excédents budgétaires.

Des propositions et bien d’autres destinées à permettre à l’Afrique d’aller vers l’autodétermination économique, politique et sociale. 

Aline-Florence Nguini

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